D’après une étude IFOP de 2018, 81% des femmes interrogées déclarent avoir déjà fait l’objet d’une forme d’atteintes ou d’agressions sexuelles dans un lieu public.
Sifflements, regards insistants, être abordée ou suivie avec insistance, faire l’objet de gestes grossiers ou de remarques et/ou insultes sexistes, le harcèlement de rue prend de nombreuses formes et pousse les femmes à considérer la rue et les lieux publiques comme des endroits ou elles n’auraient pas leur place.
Les sportives des villes particulièrement touchées
Ces problématiques sont connues de toutes et celles qui aiment courir après le travail, parfois à la nuit tombée, ne sont pas épargnées, surtout en zone urbaine.
Certaines renoncent parfois, lorsque les jours raccourcissent ou qu’elles n’ont pas trouvé quelqu’un pour partager leur séance de course à pied.
Malheureusement, moins il y a de femmes dans les rues, plus celles qui s’y aventurent tard s’y sentent vulnérables.
Se réapproprier l’espace public
Afin de permettre à celles qui le souhaitent de réinvestir sereinement les lieux publiques par le biais du sport, Spot offre la possibilité de proposer des séances de sport en non-mixité.
L’idée n’est pas de devoir trouver des hommes pour nous protéger pendant nos séances de sport dans l’espace public, mais de réaffirmer notre légitimité à l’investir.
Elsa, Lyonnaise de 33 ans
Cette option est accessible aux femmes et aux personnes non-binaires qui sont également des cibles du harcèlement de rue.
Tous les sports proposés sur le site peuvent faire être défini en non-mixité : course à pied, cyclisme, football…

